Un chiffon plein de taches de cuisine dans les mains,.fabrizio s'essuie nerveusement en quittant la cuisine.La cavalcade au dehors n'est pas passé inaperçue.
Faut dire que ce tintamarre et l'envol de perdrix au loin, ne sont pas fait pour le rassurer et l'empêcher de voir ce qui se trame pas loin de chez eux.
Il tend le cou vers les fenestres quand il travers les pièces, regardant au loin qui arrive comme ça.
Ses mains sont nerveuses et le pauvre chiffon en pâti de ce tourment.Mais ce tumulte, cette cavalcade le rassure peu.
Il n'a pas peur pour lui mais s'inquiète pour sa famille surtout en ce moment.Ils vont compter une personne en plus, petit bout de chou, fragile et innocente.
Qui n'a que pour toute protection un couple de fauve.
Son pas rapide l'emmène à l'entrée, petit coup bref du regard vers une arme cachée mais à portée de la main;On sais jamais.
Fabrizio tire sur la porte qui s'ouvre devant lui,apparaissant à un cavalier qui stationne sur le seuil.
Les coups sur la porte l'ont fait se hâter comme si une chose importante avait à se dire très vite ou bien qu'un message important n'attendait pas une minute afin qu'on la délivre.
Les sourcils levés devant la vision de l'homme,Fabrizio ne prend pas garde qu'un serviteur tient les rênes du cheval.
Il brise le sceau de cire rouge qui cachète la missive, et devant les yeux du messager Fabrizio en parcourt les lignes qui y sont griffonnées.
Lecture finie, il regarde l'homme comme médusé de ce qu'il vient d'apprendre.Non il ne peut y croire, mais tout est là avec moults détails.
Lui n'est plus là...Pourquoi?...Et sa mère ?...Sa sœur...Que vont elles penser ou dire ?
Non il ne peut y croire mais tout est là , noir sur blanc.
fabrizio relit encore une fois ce foutu parchemin ,messager de l'enfer , de la désillusion.Puis il fait demi tour sur place , claquant la porte au nez du messager sans rien dire.
Et du dehors , derrière une porte close on entend un cri.
Bordel !!!